Histoire de notre Famille
La famille Beytrison est une très ancienne famille trouvant son origine dans le village d'Eison, dans la commune de Saint-Martin sise dans le haut Val d'Hérens (Canton du Valais, au sud de la Suisse.).
Jusqu'à récemment, la première mention de la famille Beytrison connue remontait au 19 mai 1370 selon un acte écrit sur parchemin, établi à Eison. Pour l'anecdote, la date et le lieu de constitution de la Phratrie Beytrison n'ont pas été choisis par hasard, mais bien pour commémorer alors ce moment historique, 633 ans plus tard, presque jour pour jour.
Un des protagonistes principaux de ce parchemin de 1370 se nommait Willermus Beytrison. Deux témoins de l'acte s'appellent également Beytrison, à savoir Mauricius et Martinus Beytrison.
De récentes recherches historiques et généalogiques, menées par M. Hervé Mayoraz d'Hérémence, ont laissé apparaître une origine plus ancienne encore. Diverses mentions du nom sont ainsi apparues sur des documents datant du début des années 1340.
Ces recherches ont débouché sur des découvertes plus anciennes encore, soit plusieurs générations avant la formation-même du nom de famille. Le plus ancien ancêtre connu de la famille, un dénommé Martinus dou Meler, du village d'Eison, serait né aux environs de 1220.
En ce qui concerne l'origine du patronyme en lui-même, il dérive du prénom Béatrice, à savoir du prénom de la petite-fille de Martinus dou Meler, cité précédemment. Il semblerait que cette dame, après un long veuvage, ait pris une aura toute particulière au sein du consortage des gens du quartier du Melly (anciennement désigné "dou Meler"), au village d'Eison. Comme la coutume de nommer héréditairement les enfants selon le nom de famille paternel ne fût encore en vogue, les enfants de dite Béatrice (diminutif, Betrison) prirent le prénom de leur mère comme nom distinctif.
Même si une certaine similitude existe avec le nom Bétrisey, il n'existe comme lien entre ces deux familles que le fait qu'une lointaine ancêtre ait un même prénom.
Depuis cette fin du Moyen-Âge jusqu'au milieu du 19ème siècle, la famille semble n'être présente que dans les communes actuelles de Saint-Martin, puis d'Evolène et de Mont-Noble (Mase) où elle restée relativement stable au niveau géographique.
Ce n'est qu'à partir de la seconde moitié du 19ème siècle que plusieurs individus s'installent durablement à l'extérieur des communes d'origine, soit à Salins ou plus loin en Haute-Savoie et au bout du monde, en Argentine.